Le Corridor bleu privilégie les découvertes éditoriales, qu’il s’agisse de littérature, de philosophie, de spiritualité ou du patrimoine culturel de La Réunion où il a élu domicile. Le plaisir du texte rencontre le souci du papier et de la mise en page. Comité éditorial : Charles-Mézence Briseul, écrivain Ivar Ch’Vavar, poète & critique Pierre Vinclair, romancier & poète D’où vient ton nom de créateur ? Le Corridor bleu est une image de la création. C’est un lieu contraignant et flou à la fois dans lequel on n’est jamais sûr de ce que l’on trouvera. Comment tu t’es lancé dans la création? Il y a une dizaine d’années, j’ai lancé le Corridor bleu pour publier des poètes dont j’appréciais particulièrement le travail. Puis, peu à peu, je me suis tourné vers d’autres genres et d’autres artistes qui m’ont permis d’étoffer la ligne éditoriale. Quelles sont tes inspirations? En édition: José Corti, Encres Marines, Fata Morgana, Finitude, Sens & Tonka, Verdier. En écriture: Céline, la beat generation, les poésies expérimentales du 20ème siècle (sonores, visuelles, concrètes), Pierre Michon, Jules Hermann. En cinéma: Godard, Rohmer, Dumont, Lynch, Tarkovski. Quelle serait ta devise? Un livre est une expérience. Totale.
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Le fanzine Dégourdi sans Malice est édité par l’association Mange ton chat (association éditrice de fanzines et création/partenariat avec des projets culturels divers). Il est né à La Réunion en 2010, magazine intemporel qui aborde des sujets variés autour des arts graphiques, de la société, de la musique, etc. L’ensemble du fanzine est fait de façon Do it yourself, grâce à la passion et la participation de personnes motivées par le projet, la diffusion est complètement alternative et extérieure au circuits commerciaux. Depuis peu, j’ai lancé des t-shirt et quelques goodies pour faire vivre l’univers de l’association, et avoir un peu de trésorerie pour pouvoir continuer à imprimer sur papier. D’où vient ton nom de créateur ? Le fanzine s’appelle Dégourdi sans Malice, expression utilisée à l’époque de mon enfance par l’aide maternelle un peu folle dans mon école. En effet, elle nous rappelait souvent que nous étions tous des dégourdis sans malice, sans que nous sachions vraiment ce que cela signifiait… Comment tu t’es lancé dans la création? J’écrivais déjà dans le fanzine d’un ami qui ne sortait pas assez souvent à mon goût, j’ai donc décidé de faire le mien. Quelles sont tes inspirations? J’écris autour de ce qui me parle, […]
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