Mégot est un artiste plasticien né en 1983 à La Réunion, où il vit et travaille actuellement. Doté d’une sensibilité artistique développée par les nombreux voyages durant son enfance. Il trouve son inspiration dans les ambiances et les couleurs de ses souvenirs ethniques. Depuis 2011, Mégot réalise plus de 300 interventions urbaines et de nombreuses fresques. Il participe en 2012 à l’exposition collective et itinérante du FRAC Réunion « je ne sais pas dessiner ». Il collabore avec des artistes comme Jace, L’Atlas et Tanc en 2013. Tous les supports deviennent alors prétexte à décliner cette «mécanique des formes » toujours organisée autour d’un point. Fasciné par notre réalité, c’est à travers celle-ci qu’il développe son imaginaire et ses motifs labyrinthiques qu’il décline à l’infini.
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« Collages, matières, graphisme, couleurs… J’explore les techniques plastiques comme j’explore le monde. A tâtons, avec curiosité et avidité. Les collages, les papiers, les couleurs, le stylo… donnent vie et sens à mes carnets et mes tableaux. D’où vient ton nom de créateur ? J’ai gardé mon nom. Dans ce que je fais il y a ce que je suis et ma façon de voir le monde. Quelles sont tes inspirations? Les autres! A l’origine d’un tableau il y a toujours une rencontre, un moment d’émotion dans le voyage. J’aime peindre les visages, véritables paysages humains. Les collages me permettent d’ancrer les portraits de ces personnes entrevues dans les problématiques liées à leur environnement, leur culture, la société dans laquelle elles vivent. Quelle serait ta devise? Découvrir, rencontrer, partager. »
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Je travaille mes tableaux comme un carnet de voyage… Je possède une valise remplie de papiers du monde entier… je les colle, les assemble, les déchire, les superpose… j’utilise aussi des documents anciens tels que des extraits d’actes de notaire que je rachète auprès de collectionneurs, j’aime les objets qui ont un vécu, une trace du passé… D’où vient ton nom de créateur ? Je suis architecte d’intérieur et j’ai longtemps vécu en Afrique, en résulte ces panneaux décoratifs… Quelles sont tes inspirations? Je mélange l’ensemble dans une composition que je travaille à l’instinct. Quand je crée je n’analyse jamais ce que je fais, je m’entretiens avec les matières que j’aime. Quelle serait ta devise? C’est une histoire d’œil… liée à ma propre histoire.
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Illustrateur et céramiste, rien ne m’amuse plus que de passer d’un support à l’autre tout en restant dans un univers expressif et coloré. Rien de prémédité, un parcours d’autodidacte devenu professionnel sans vraiment s’en rendre compte. Quelles sont tes inspirations ? La nature en général, les animaux en particuliers et les oiseaux plus précisément. Quelle serait ta devise? Qui trop embrasse, mal étreint.
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Le fanzine Dégourdi sans Malice est édité par l’association Mange ton chat (association éditrice de fanzines et création/partenariat avec des projets culturels divers). Il est né à La Réunion en 2010, magazine intemporel qui aborde des sujets variés autour des arts graphiques, de la société, de la musique, etc. L’ensemble du fanzine est fait de façon Do it yourself, grâce à la passion et la participation de personnes motivées par le projet, la diffusion est complètement alternative et extérieure au circuits commerciaux. Depuis peu, j’ai lancé des t-shirt et quelques goodies pour faire vivre l’univers de l’association, et avoir un peu de trésorerie pour pouvoir continuer à imprimer sur papier. D’où vient ton nom de créateur ? Le fanzine s’appelle Dégourdi sans Malice, expression utilisée à l’époque de mon enfance par l’aide maternelle un peu folle dans mon école. En effet, elle nous rappelait souvent que nous étions tous des dégourdis sans malice, sans que nous sachions vraiment ce que cela signifiait… Comment tu t’es lancé dans la création? J’écrivais déjà dans le fanzine d’un ami qui ne sortait pas assez souvent à mon goût, j’ai donc décidé de faire le mien. Quelles sont tes inspirations? J’écris autour de ce qui me parle, […]
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Peinture alliant des expériences autour du pochoir, du graffiti, de la calligraphie et du collage 1DÏ1, choix phonétique et graphique d’un nom alliant les codes urbains du tag et ma création autour du thème de l’amérindianisme. Le point de départ de mon envie de création et de ma démarche artistique fut l’arrivée du graffiti en métropole à la fin des années 80. Un travail sur l’universalité et l’intemporalité de certaines pensées, quels que soient les peuples ou les époques. Un ressenti qui m’inspire et m’aspire, pierre angulaire de mes recherches actuelles. Ma Devise? Là où sont mes pieds, je suis à ma place.
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Aujourd’hui , je m’inscris dans l’art singulier : « L’art singulier est un courant d’art contemporain qui amène de l’air frais. Il ne se laisse pas réduire à une définition claire et établie. Il a pourtant quelques liens à l’art brut, l’art en marge, l’art cru … Très ancré dans un vécu émotionnel et fantasmatique du créateur, il promeut la personne face aux réductions institutionnelles et interpelle de façon vivante le monde établi de l’art. Mu par une impérieuse nécessité d’expression, il utilise des techniques et des moyens souvent originaux. Il crée pourtant pour des destinataires, des spectateurs, des humains dont il imagine que sa création les regarde et les concerne. Il attache plus d’importance à répondre, souvent dans l’urgence, à l’élan expressif qui l’anime, qu’aux canons esthétiques de tel ou tel médium, style ou norme sociale. » Comment tu t’es lancé(e) dans la création? C’est au contact d’un environnement totalement différent du mien (celui de l’île de Mayotte) que soudain, j’ai eu envie de transcrire, de traduire par la couleur, l’immédiateté de mes sensations. Cet univers haut en couleur a été le déclencheur fort de ma pratique picturale. Une passion d’enfance concrétisée à la Réunion. Une île qui m’inspire. Quelles sont […]
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Qu’il s’agisse de littérature, de philosophie, de spiritualité ou de l’île de La Réunion où elles ont élu domicile, les éditions du Corridor bleu donnent à lire tout ce que les autres éditeurs, par lâcheté ou paresse, n’osent publier. Fous littéraires, mystiques, égarés, aventuriers et philosophes des hautes cimes trouvent un refuge précieux dans des livres sobres et élégants. Une partie du catalogue est disponible au format EPUB dans la plupart des librairies en ligne (Amazon, Ibooks Store, Kobobooks, etc). Le Corridor bleu bénéficie du soutien du Centre National du Livre.
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Dessinateur, illustrateur, peintre, et graffeur, Abeil est un jeune artiste issu du graffiti. Passionné par l’illustration depuis l’âge de 15 ans, c’est à 16 ans qu’il découvre les joies d’un art « interdit » et la rue devient son terrain de jeu préféré. Après un an de formation à L’ILOI (Institut de l’image de l’Océan Indien), il intègre l’Ecole supérieure d’art du Port. Durant ces quatre ans d’études, il s’initie à d’autres médiums comme la sculpture, le sérigraphie, la gravure, les installations, etc. En 2012, Abeil fait sa première expo solo, armé de son nounours qu’il décline sur différents supports. Dès lors, son univers ne cesse d’évoluer; allant du trait rond et doux du nounours vers un trait plus dur et réaliste. Aujourd’hui, l’univers d’Abeil est un condensé de personnages énigmatiques à tête d’animaux, de paysages urbains et de vanités. Inspiré d’abord par une légende urbaine locale « l’homme coq », il s’intéresse par la suite aux Dieux à tête d’animaux à travers la mythologie et les légendes de l’Océan Indien et d’ailleurs. + d’infos
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Je dessine principalement aux poscas un univers coloré poétique et rigolo sur tous types de support ( skate, vinyl, carton, bombe de Graff, casques etc… ) . Mon nom d’artiste c’est John Bob, ce n’est pas moi qui ai choisi le nom. Je n’en avais pas alors à chaque fois que je participais à un événement, on mettait mon pseudo F.B. Mes aspirations : c’est bateau à dire mais la vie qui m’entoure, la culture pop, geek, urbaine, mon fils… Ma devise : “ la vie est bien plus belle toute en couleur” Disciplines travaillées : peinture / illustration * Voir la section duos sérigraphiques.
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