Je suis auteur photographe ; je travaille essentiellement en noir et blanc sur une thématique Réunion. je présenterai des tirages, mes éditions et j’espère d’autres supports ! Comment tu t’es lancé(e) dans la création? C’est le processus de développement chimique (argentique) qui m’est apparu comme quelque chose de « magique » et qui m’a guidé vers … J’ai commencé la photographie très jeune, elle est rapidement devenue mon « activité principale » puis un métier.
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Photographe indépendant à l’île de La Réunion, il intègre début 2015 le réseau national Divergence. Publié ces derniers mois dans Géo, Le monde diplomatique, ou M le magazine du monde, il développe des projets variés, qui vont du documentaire à l’expérimentation avec d’autres artistes, comme récemment avec la compagnie de cirque réunionnaise Cirquons Flex, mettant la poésie au cœur de son travail. En avril 2015, il lance la revue photographique Fragments, qui propose un regard singulier et contemporain sur l’océan Indien. Il a également publié en 2012 un livre sur les dormeurs de rue autour du monde, intitulé Insconscience (éditions Pendant ce temps), qui a reçu le prix du public au salon de la photo de Strasbourg. D’où vient ton nom de créateur ? Dés la fin de mes études, j’ai travaillé comme indépendant. Un besoin naturel de liberté certainement, et donc un besoin de création. Quelles sont tes inspirations? Le monde ! Quelle serait ta devise? Celles des anciens résistants : « Créer c’est résister. Résister, c’est créer. »
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Curieuse et perfectionniste, quand je découvre un domaine ou une technique qui m’intéresse, je m’y plonge complètement et l’approfondis. Autodidacte, j’ai toujours préféré la pratique à la théorie et l’oeil artistique aux calculs physiques malgré mes études scientifiques. J’aime toujours capturer les grands espaces naturels inspirant la liberté et mettre en valeur les contrastes au sein des paysages, utilisant leurs formes et couleurs comme lignes graphiques de mes images. D’où vient ton nom de créateur ? Une enfance passée dans la campagne verdoyante de Normandie a éveillé mon esprit d’observation et m’a amenée à photographier à partir de 12 ans la nature, les paysages, les formes et les couleurs qui m’émerveillent. Mon premier appareil photo m’a permis de m’exercer à soigner mes compositions avec une quête de perfectionnisme grandissant au fur et à mesure des années. Quelles sont tes inspirations? Ma passion pour l’Afrique et l’Amérique Latine me conduisent à multiplier les voyages culturels et éveille mon intérêt pour l’Etre Humain, ce qu’il vit , comment il vit. Curieuse, je m’interroge. , j’observe l’humanité dans sa spontanéité et ses paradoxes. Je me concentre sur l’ingéniosité et le sourire des enfants africains qui créent leurs propres jouets , sur les expressions […]
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Photographe professionnelle de bébés et de femmes enceintes, Lilodoudou immortalise les premiers instants de votre petite merveille, ou votre joli bidou… D’où vient ton nom de créateur ? Je cherchais un nom assez enfantin, et si possible en rapport avec l’île. Et puis ma fille s’appelle Lili, alors voilà, c’est un mélange de tout ça ! Comment tu t’es lancé(e) dans la création? J’ai commencé la photo très jeune, vers 12-13 ans, je prenais un plaisir fou à capturer des bouts de monde avec mon jetable. Ca ne m’a jamais quitté, j’ai toujours eu du mal à décrire ce bonheur là. Il est assez viscérale. Pour la photo de bébés, c’est à la naissance de ma fille que je me suis découvert cette nouvelle passion. En plus de l’aspect photo, la relation qui se développe avec les parents pendant la séance est super, ils sont heureux, on partage un beau moment, c’est agréable, très doux et très simple. Quelles sont tes inspirations? Mon premier amour, c’est le photo reportage. Alors mes références sont plutôt dans ce créneau. Liste non exhaustive : Raymond Depardon, Diane Arbus, Walker Evans, Nan Goldin, Stanley Greene, le collectif tendance floue (rien à voir avec la choucroute)… Quelle serait ta devise? Hakuna Matata !
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Marie-Pierre MANECY, auteur photographe est installée à La Réunion depuis 2016. Elle débute en presse quotidienne régionale sur des appareils argentiques dans les années 1990 aux côtés de journalistes. Partie ensuite sur d’autres chemins professionnels, notamment dans la formation sur des thématiques communication et valorisation de l’humain, c’est en 2012 qu’elle renoue avec l’image avec un premier séjour sur les Grands Mariages aux Comores. Depuis, elle investit une photographie humaniste sur des thématiques sociales propres à l’Océan Indien, adepte de l’instant. Elle s’oriente beaucoup vers des portraits, dans les foyers, souvent dans un noir et blanc profond. Elle allie aussi photographie et formation pour des programmes utilisant l’image en tant que telle que mais aussi comme un outil permettant une ouverture vers soi. Attirée par le recueil de la mémoire et la valorisation de l’identité réunionnaise, elle a publié un ouvrage issu de trois ans d’enquête sur la place symbolique du pilon dans la société locale, Histoires de pilons, aux Editions Epsilon. Ce projet évolue maintenant vers la recherche d’autres formes artistiques telles que la peinture ou les installations autour du pilon, de la transmission familiale et de la reconnaissance des racines dans la construction de chacun.
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Je fait de la photographie avec des appareils photos à sténopé. C’est un dispositif de prise de vue rudimentaire qui possède une esthétique propre et particulière, à la frontière du rêve et du réel. Cela me permet aussi de me concentrer sur l’essentiel, le sujet. Comment tu t’es lancé(e) dans la création? Par besoin vital de montrer mes photos. Quelles sont tes inspirations? Je n’ai pas de référence artistique particulière, je m’inscrit plutôt dans des courants de pensées, j’aime bien la position de Jean Rouch et son cinéma direct, où le réel se métamorphose en art. A travers mes dispositifs je développe aussi une alternative à la société post-industrielle et le refus de l’aliénation technique. Quelle serait ta devise? « L’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art » Robert Filliou.
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